•  
    Affiche au poste des infirmières :
    Pour être servi, sonnez une fois;
    Pour être mal servi, sonnez deux fois;
    Pour ne pas être servi du tout, sonnez trois fois.

    ************************************

    Affiche à l'entrée d'un hôpital
    "Soyez aimable avec le personnel, il ne se trouve pas aussi facilement que les malades."

    ************************************

    Un docteur à son patient : -Vous êtes atteint d'une maladie très rare. Je vais vous mettre en isolation, avec un régime de pizzas et de crêpes.

    -Et cela va me guérir de ma maladie ?

    -Non, mais ce sont les seuls aliments que l'on puisse glisser sous la porte !
    ************************************

    Quand un médecin ne sourit pas, il a l'air sérieux;
    Quand une infirmière ne sourit pas, elle a l'air bête ! ! !
    ************************************

    Une chambre d'hôpital est un endroit où les amis du malade viennent lui parler de leurs bobos.

    Les gens qui disent que le temps guérit tous les maux n'ont jamais attendu longtemps dans la salle d'attente d'un hôpital.

    On a beau avoir une santé de fer, on finit toujours par rouiller.

    Si le travail, c'est la santé, le Québec a besoin de soins intensifs.

    Un rhume soigné dure une semaine;
    un rhume non soigné dure sept jours.

    ************************************

    Lu dans le dépliant d'un congrès médical sur l'alcoolisme :
    9h15
    . . . . L'alcool et le sang
    10h15
    . . . . L'alcool et le foie
    11h15
    . . . . L'alcool et le pancréas
    11h45
    . . . . L'alcool et le coeur
    12h15
    . . . . L'alcoolisme
    12h45
    . . . . Ouverture du bar
    ************************************
    Le professeur montre une radiographie à une étudiante en médecine.
    "Il suffit d'un simple coup d'oeil sur ce cliché pour voir que le patient a une jambe plus courte que l'autre, ce qui explique qu'il boite. Que feriez-vous dans un cas pareil ?
    "Je crois, que je boiterais aussi", répondit l'étudiante.

    ************************************

    Le psychiatre : "Je ne connais pas votre problème. Peut-être serait-il bon que vous commenciez par le commencement."
    Le patient : "Parfait. Eh bien! Au commencement, je créai le ciel et la terre..."

    ************************************

    Une infirmière d'un hôpital des Antilles se précipite, affolée dans le bureau du médecin-chef :
    "Docteu, Docteu, dehô, il y a un malade avec beaucoup de boutons pâtout. C'est gave, Docteu ?
    "Impétigo ! "
    "Non, non, Docteu, reprend l'infirmière, C'est pas impétigo, C'est un gwand maigue."

    ************************************

    Affiché dans une salle d'attente d'une maternité : "Les cinq premières minutes de vie sont les plus dangereuses." Et quelqu'un a gribouillé dessous : "Les cinq dernières aussi."

    1 commentaire
  • Une excellent initiative :

    Les ambulanciers ont remarqué que très souvent lors d'accidents de la  route,  les blessés ont un téléphone portable sur eux.
    Toutefois, lors des interventions, on ne sait pas qui contacter des ces  listes interminables de contacts.


    Les ambulanciers ont donc lancé l'idée que chacun rentre dans sa liste de  contacts, la personne à contacter en cas d'urgence sous le même  pseudonyme.

    Le pseudonyme internationalement connu est ICE (= In Case of Emergency).

    C'est sous ce nom qu'il faudrait entrer le numéro de la personne à  contacter utilisable par les ambulanciers, la police, les pompiers ou les premiers secours.

    Lorsque plusieurs personnes doivent être contactées on peut utiliser ICE1,  ICE2, ICE3, etc.
     
    Facile à faire, ne coûte rien et peut apporter beaucoup.
    Faites passer le mot !

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  • Ouvrages<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        BOLOGNE Jean-Claude, « Histoire de la pudeur », Editions Perrin, 1999<o:p></o:p>

    -        DELOMEL Marie Annick, « La toilette dévoilée, analyse d’une réalité et perspectives soignantes », Editions Seli Arslam, 1999<o:p></o:p>

    -        DOLTO Françoise, « L’image inconsciente du corps », collection Points / Essais, numéro 251, Editions du Seuil, 1992<o:p></o:p>

    -        « La pudeur, la réserve et le trouble », ouvrage dirigé par Claude HABIB, Editions Autrement, série « morales », numéro 9, 1992<o:p></o:p>

    -    CARON Rosa, « Comprendre la personne âgée », Interventions psychosociales, éditions « Gaëtan MORIN éditeur Europe »<o:p></o:p>

    -         « Ethique et soins infirmiers à l’hôpital », Cahiers de l’AMIEC numéro 14 (pages 62 à 71, « les valeurs »)<o:p></o:p>

    -        « Psychopathologie du vieillissement », écrit en collaboration avec LEGER J-M, TESSIER J-F, MOUTY M-D, Collection Psychiatrie Classique, Editions Doin (chapitre X, « Thérapies par le corps », pages 91 à 95, et 101 à 103).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Articles et revues<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Le Nouvel Observateur, Hors-série numéro 39, « La pudeur, une histoire de la nudité », Mars 2000<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Francine MARTINAT (Infirmière – surveillante) : « L’inter… dit » : « Toilette et approche du corps chez la personne âgée »,, Revue de l’AMIEC, mai – juin 1985<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        L’aide-soignante, numéro 3, mars 1998 : dossier « La pudeur : être à l’écoute pour respecter l’autre », pages 4 à 20 <o:p></o:p>

    ·       « La personne âgée comme objet passif de soins », de Véronique OUDIN<o:p></o:p>

    ·       « Le vieillissement »<o:p></o:p>

    ·       « La toilette, une histoire d’eau, de sens et d’âme », de M. RAJABLAT, M. BURDILLAT, D. JUPILET, J. LAFORGE, P. MAURANYAPIN, Y. RECLAIR<o:p></o:p>

    ·       « L’interdit du toucher », de Martine DUROUX<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        L’aide-soignante, numéro 9, octobre 1998 : dossier  « La dignité est un facteur de longévité », pages 6 à 15<o:p></o:p>

    ·       « Entre le droit et le devoir », de Martine SOUDANI<o:p></o:p>

    ·        « L’évaluation personnalisée », de Martine SOUDANI<o:p></o:p>

    ·       « Communiquer, c’est respecter », de Christine DESHAYES<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Soins gérontologie, numéro 11, 1998, pages 19 à 25 <o:p></o:p>

    ·       « Le toucher dans les soins infirmiers », de Paul DELADOEUILLE<o:p></o:p>

    ·       « L’entrée en institution : les peurs de la personne âgée » , de Catherine MARIN<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Soins gérontologie, numéro 16 , janvier/février 1999, pages 38 à 41, « Le respect de la personne âgée en institution », de Isabelle VANDEUVRE<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Soins, numéro 12, quatrième trimestre 1994, pages 18 à 47<o:p></o:p>

    ·       « Les problèmes posés par la sexualité dans les soins infirmiers », de Laurent STIEN<o:p></o:p>

    ·       « Quelle approche de la sexualité pour les soins infirmiers holistiques ? », de Yves PLU<o:p></o:p>

    ·       « L’être touchant », de Alain DAUTY<o:p></o:p>

    ·       « Rencontres autour de la sexualité », de N. BENEVISE, L. VERANI, R. GASPARD<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Autres références<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Textes relatifs à l’exercice de la profession d’infirmier (fournis par le Ministère des Affaires Sanitaires et Sociales) : <o:p></o:p>

    ·       Décret du 16 Février 1993, relatif aux règles professionnelles des infirmiers<o:p></o:p>

    ·       Décret du 15 Mars 1993, relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la profession d’infirmier<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Charte du patient hospitalisé du CHU (Centre Hospitalier Universitaire) de Brest<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -        Site Internet  sur la pudeur, de J. et M. MORENON « Qu’est-ce que la pudeur ?, Etudes sur la pudeur et l’impudeur »  <o:p></o:p>

    (http://perso.orange.fr/martine.morenon/lapudeur.htm)<o:p></o:p>


    7 commentaires
  • Karine JACOB                           

    Etudiante Infirmière  

    Promotion 1997/2000                                                                           

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Institut de Formation en Soins Infirmiers de Morlaix

    </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p><o:p> 

    La toilette de la personne âgée :<o:p></o:p>

    Quand le soin interpelle la pudeur<o:p></o:p>

    </o:p>

    <o:p> 

    <o:p> </o:p>

    Lorsque l'équipe de formation de l'IFSI nousa demandé de choisir un thème de mémoire, j'ai décidé de partir du sujet "le respect de la pudeur de la personne hospitalisée". Puis j’ai choisi de m’arrêter plus particulièrement sur un soin que l’on pratique tous les jours à l’hôpital, et qui pour moi est le plus essentiel lorsqu’on parle de respect de la pudeur : la toilette de la personne âgée.

    En tant qu’étudiante infirmière, durant toute ma formation, et plus particulièrement lors des stages, j’ai eu l’occasion de « prendre en soin » des personnes qui étaient le plus souvent des personnes âgées. Avant de commencer, la toilette me semblait être un moment peu enrichissant, mais je me suis aperçue qu’en tant que stagiaire j’avais plus de temps à accorder aux personnes, et que ce soin pouvait permettre d’apprendre beaucoup de choses sur ces « patients ». Puis, j’ai été surprise par l’attitude parfois très froide de certains soignants, qui ne faisaient même plus attention à ce que ressentait la personne pendant le soin, en particulier lorsque la toilette se faisait à deux. Par ailleurs, les soignants ne semblent pas pour la plupart dérangés par la nudité des personnes dans ces moments-là.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En effet, je suis toujours interpellée lorsqu’à l’hôpital les patients se retrouvent nus devant les soignants, sous le regard de plusieurs personnes parfois, dans le cadre des soins ou des examens.

    L’on observe ainsi souvent des personnes dénudées entièrement pour faire leur toilette, l’absence de paravents dans les chambres à deux lits, les portes qui restent ouvertes pendant les soins, l’entrée (sans frapper parfois) des soignants dans la chambre alors que la personne est nue, fait sa toilette ou est aux cabinets.

    Or, je pense qu’il n’est jamais agréable de se retrouver nu devant une personne étrangère, de laisser faire « les autres » pour soi, de leur demander le bassin…, de dépendre des autres pour des choses de la vie courante, comme la toilette par exemple, des choses pourtant très naturelles.

    Aussi il me semble normal que les personnes que l’on  « prend en charge » à l’hôpital éprouvent parfois une gène, voire une honte pour certains, ou simplement une réticence à demander de l’aide pour ces choses que le tout un chacun fait habituellement seul ou dans le cadre d’une certaine intimité.

    <o:p> </o:p>

                En ce qui concerne les personnes âgées, ma formation m’a introduit au plus près de cette intimité que je ne connaissais pas. Je suis entrée en tant qu’étudiante dans une découverte du corps du vieux, de la grand-mère… Après avoir appris les différentes méthodes pour effectuer une toilette ou une aide à la toilette, il m’a fallu apprendre à entrer en relation avec  ces personnes que j’ai eu à aider dans l’accomplissement de leurs gestes quotidiens. Il s’agissait pour moi d’essayer de me mettre à l’aise, et surtout d’indisposer le moins possible cette personne âgée qui avait malgré elle besoin de mon aide…     

    <o:p> </o:p>

    Je m’interroge donc sur la gêne que peuvent ressentir ces personnes que l’on soigne, sur la manière dont elle est prise en compte par les soignants, et sur l’incidence que cela a sur la personne et son ressenti. Plus particulièrement, il me semble que la relation des soignants avec les personnes soignées est plus ambiguë encore lorsqu’il s’agit de personnes âgées.

    <o:p> </o:p>

    Pour les infirmières, la toilette, bien qu’elle soit un acte relevant du rôle de l’ infirmière , reste souvent un soin que l’on ne fait pas de bon gré, et que l’on délègue facilement. De plus, il y a encore beaucoup d’interrogations, de préjugés et d’interdits qui font barrière entre le soigné et le soignant, et qui font que lors de ce soin la « relation thérapeutique » s’établit difficilement.

     

    <o:p>mon hypothèse:</o:p>

    <o:p> </o:p>

                « Lors des soins d’hygiène ( en particulier la toilette ) , les soignants peuvent oublier la personne en tant que sujet. Le respect de la pudeur ayant une incidence sur le vécu du soin, pour la personne âgée hospitalisée, un possible non-respect de cette pudeur peut  induire une souffrance ( qui ne va pas dans le sens du soin )  » .<o:p></o:p>

     

    Ma conclusion : Perspectives soignantes et positionnement professionnel

     

    Lors de l’élaboration de ce travail sur la place du respect de la pudeur dans le soin, je me suis rendue compte à quel point la pudeur est un sujet difficile à aborder, pour les soignants comme pour les personnes âgées.

    En ce qui concerne les personnes âgées, bien que très volontaires pour répondre à mes questions, elles ont eu beaucoup de difficultés à exprimer ce qu’elles pensaient de ce sujet, car il recoupe des non-dits, des tabous qui ne sont pas souvent abordés, d’autant plus avec des personnes étrangères. L’on n’imagine pas assez la souffrance et la honte que peuvent ressentir les personnes âgées face à leurs pudeurs dévoilées ; à leur époque, tout était caché, le corps était quelque chose que l’on respectait.<o:p></o:p>

    Par ailleurs, poser des questions permet de se repositionner face à des affirmations, des principes, des façons de penser ou de faire, sans pour autant affirmer qu’ils sont négatifs. Comme me l’ont dit les soignants que j’ai rencontrés : « c’est pour cela que ça fait du bien de recevoir des élèves, ça permet de se remettre en question ». Par leurs questions et leurs attitudes qui ne sont pas encore marqués des automatismes professionnels, les novices peuvent faire redécouvrir aux soignants ce qui rend une relation plus naturelle, plus « instinctuelle ». Cependant, les jeunes soignants, comme moi, sont aussi confrontés à la découverte du corps de la personne soignée, de la personne âgée, ce qui peut être angoissant parfois. <o:p></o:p>

                 <o:p></o:p>

    La toilette, nécessaire à toute personne qui ne peut plus « s’assumer » elle-même, est jugée comme un travail commun, contraignant et peu intéressant car dépourvu de tout prestige. Répétitif, fatiguant, la plupart des soignants l’assimilent à une corvée.  Mais cette relation de toilette est également dite très importante pour la personne soignée, car elle permet de mieux connaître cette dernière dans un contexte plus intime et plus détendu que celui nécessaire aux soins plus agressifs ; cependant, la toilette peut aussi être un soin douloureux et éprouvant que la personne âgée peut redouter. <o:p></o:p>

     « Etre en souffrance »,  la personne âgée hospitalisée se trouve le plus souvent dans une situation qui associe un traumatisme physique et psychique, et une perte de repères dans un contexte de fragilité. La capacité du soignant de recevoir l’angoisse et la détresse de la personne devient alors primordiale. Savoir-être et  savoir-faire infirmiers doivent pouvoir se conjuguer pour permettre d’améliorer la relation de soin.<o:p></o:p>

    Pour arriver à une relation positive, il faut donc que le soignant respecte la pudeur de la personne et préserve ses habitudes de vie.  Organisation et gestuelle ont pour but de prévenir tout risque d’atteinte à la pudeur lors des toilettes. Mais malgré cela, la personne soignée souffre forcément d’une atteinte à sa pudeur, car les soins d’hygiène dévoilent ce qui est considéré comme intime et qui fait intervenir le sentiment de pudeur : le corps dénudé soumis au regard  et au toucher d’autrui. Il ne s’agit donc pas pour les soignants de nier  les troubles et souffrances que peuvent ressentir les personnes âgées, mais d’essayer d’aller au delà pour leur assurer un maximum de bien-être, et éviter d’aggraver leur malaise lié à la violation de leur espace intime.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La toilette, même si elle est réalisée dans un cadre médicalisé, n’est pas un soin médical à proprement parler. Les soins d’hygiène ouvrent un espace de parole dans lequel tout est imprévisible et donc possible. Permettant  de sortir de la relation médicale classique, les malades sont poussés par ces soins révélateurs à exprimer leurs émotions, avec leurs mots à eux ou par le biais de leur corps (quand les mots ne peuvent pas s’exprimer), ce qui peut parfois gêner : « Alors que les soins d’hygiène ouvrent un espace pour le sujet soigné, les soignants, pris un moment dans le désir de ce dernier, s’en dégagent non sans malaise en revenant vers la maladie, objet de la médecine et des médecins. » (note 19) . <o:p></o:p>

    Par ailleurs, ce corps dans lequel le sujet bouge ou s’immobilise, dans lequel il parle ou se tait, est un témoin de sa relation aux autres et à lui-même. Le corps vieillissant reste le marqueur du rapport que le sujet âgé entretient avec son narcissisme et avec le monde .  Vieillir peut être une épreuve pour la personne âgée, car cela entraîne une angoisse de ne plus être regardée, de ne plus se trouver d’existence dans le regard de l’autre. Le corps qui vieilli est un corps qui perd le pouvoir de séduire, et voir son image disparaître au regard d’autrui , c’est ressentir une perte de l’image de soi. Cette épreuve peut être à la base d’une  perte de l’estime de soi, une dévalorisation narcissique, une souffrance. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’attitude du soignant pendant le soin est donc très importante et doit prendre en considération tous ces aspects. Le problème, dans le cadre de ces soins, n’est pas de respecter la personne mais de savoir l’écouter dans ses paroles et ses attitudes, au delà des plaintes ou des remarques, car il y a toujours derrière un désir d’être reconnu et aidé.<o:p></o:p>

    Mais dans les soins infirmiers, « il est plus facile d’apprendre que de désapprendre . Faire des soins globaux à une personne, et non pas en série, demande une redécouverte des besoins fondamentaux et des comportements de l’individu, mais surtout une remise en cause de la personne que nous sommes en tant que soignant ».  (note 13)<o:p></o:p>

    Une réflexion permet de réveiller notre manière de penser et de faire, nos interdits, nos préjugés, tout ce qui nous permet de bâtir notre vie, et notre vie professionnelle. Pour permettre de concevoir une autre façon de faire, il faut détruire l’équilibre sur lequel reposait notre conception des soins, ce qui peut être déstabilisant, insécurisant.<o:p></o:p>

    De plus, les infirmières rencontrent des difficultés à s’investir dans des soins tels que la toilette, car il existe un clivage culturel entre les soins de base et les soins médicaux, une opposition de deux conceptions de relation de soins dont l’une est fondée sur la reconnaissance du sujet malade et l’autre sur son exclusion pour mieux traiter sa maladie, et par ailleurs une modélisation du rôle propre infirmier  qui s’éloigne de l’initiative et de l’autonomie souhaitées. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il reste que les besoins humains élémentaires, les soins d’ « entretien de la vie », sont pour moi une condition de l’amélioration de l’état de santé de la personne âgée (et de toute personne soignée en général), et représentent une garantie de son épanouissement personnel, ce qui est le sens à donner aux soins infirmiers. Le respect des habitudes de vie, et donc des sentiments comme la pudeur, participent également au maintien  de l’équilibre psychique de la personne. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Je terminerai par une citation de Marie-Françoise COLLIERE que je laisse à la réflexion de chacun : « La vie se retire à chaque fois que l’on se préoccupe davantage de ce qui meurt que de ce qui vit ».

     

     

     

    </o:p>

    29 commentaires
  • Bonjour à tous,

    Soucieuse que ce sujet finisse par interpeller un peu plus les gens, et surtout les professionels, j'ai souhaité mettre en ligne mon mémoire sur le thème de la pudeur.

    Cependant, j'en limite désormais l'accès complet car ce travail personnel a été plaggié, ce qui a été repéré et normalement puni, ce qui est dommage car cela limite l'information pour ceux qui restent respecteux et consciencieux. internet offre beaucoup de possibilités aux plaggieurs, mais il faut aussi savoir que l'accès public facilite aussi le repérage de fraudes. Il faut croire qu'il existe encore trop de monde à penser qu'on peut s'en sortir dans la vie en trichant, ce qui est déplorable, encore plus de la part de futur professionnels de la santé !  !

    Si quelqu'un est intéressé pour le lire, vous pouvez malgré tout m'en faire la demande par mail, je verrai si je suis en mesure de vous le faire parvenir en retour.

    Merci de votre compréhension !

     


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