Ma vie d'infirmière
 
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      • Prise en charge de la douleur aux urgences : efficacité des protocoles destinés aux infirmiers

        Par melenig le 6 Novembre 2006 à 21:07
        Le 30 Octobre 2006 - (APM Santé) : La mise en place de protocoles de prise en charge de la douleur destinés aux infirmiers dans les services des urgences représente un moyen efficace pour réduire rapidement la douleur des patients, ont témoigné des professionnels de santé du CHU de Nantes et de Bordeaux, à l'occasion de la première journée du Centre national de ressources de lutte contre la douleur (CNRD), qui se déroule à Paris.
         
        <script type=text/javascript> function showmail($encoded) { var reg = new RegExp('(.*)(\\{at\\})(.*)','g'); var mail = $encoded.replace(reg,'$1\@$3'); document.write("" + mail + "<\/a>"); } function showlink($encoded, $inside) { var reg = new RegExp('(.*)(\\{at\\})(.*)','g'); var mail = $encoded.replace(reg,'$1\@$3'); document.write("" + $inside + "<\/a>"); } </script> "Des enfants porteurs de nombreuses pathologies douloureuses, tant médicales que chirurgicales sont susceptibles d'être admis aux urgences", indique Y. Meymat, anesthésiste réanimateur à l'hôpital des enfants du CHU de Bordeaux et premier auteur de la présentation écrite intitulée "Implication médicale dans l'élaboration et la mise en place d'un 'protocole morphine' utilisable par les infirmières aux urgences pédiatriques".

        Trois types de douleur nécessitent d'être traitées ou prévenues :
        -la douleur "symptôme d'accompagnement" (traumatologie, brûlures, drépanocytose, otites),
        -la douleur "maître symptôme", utile au diagnostic (syndromes douloureux, abdominaux),
        -la douleur "liée aux soins" (mobilisations, pansements, sutures).

        Le problème crucial de la prise en charge de la douleur dans un service d'urgence est représenté par l'indisponibilité du médecin par qui passe obligatoirement le processus de diagnostic et de prescription, explique le spécialiste du CHU de Bordeaux. Pour contrer cette difficulté, "des protocoles de soins peuvent être élaborés pour permettre aux infirmiers de mettre en place des traitements antalgiques sans prescriptions et sans délais". La mise en place de ces protocoles s'appuie sur une circulaire de 1999 qui autorise les infirmiers à utiliser certains antalgiques.

        Le CHU de Bordeaux a élaboré un protocole pour permettre l'administration de morphine dès l'admission aux urgences, à des enfants présentant des douleurs évaluées comme moyennes ou sévères. Une première étude réalisée, entre 1999 et 2000, a montré l'utilité et la faisabilité des protocoles sans risque majeur. Toutefois, "il faillait dans le meilleur des cas, 90 à 105 minutes pour contrôler la douleur", indiquent les médecins du CHU de Bordeaux. Afin de réduire le délai de prise en charge, l'évaluation par l'infirmière d'accueil et l'utilisation d'une forme orale de morphine ont été privilégiés. Depuis 2001, une procédure de prescriptions "protocolisées", fondée sur ce travail, est appliquée par les infirmières des urgences pédiatriques du CHU de Bordeaux.

        Une étude d'évaluation de cette procédure, effectuée en 2003 chez 114 enfants, a montré que le délai entre l'admission et le premier score d'évaluation était inférieur à 5 minutes pour 80% des enfants, que le traitement initial était prescrit moins de 10 minutes après pour 90% d'entre eux. Néanmoins, une inadéquation entre score initial et action thérapeutique a été constatée chez 23 enfants : un enfant a reçu de la morphine en l'absence de douleur, trois autres enfants pour une douleur cotée "faible" et 19 ont reçu du paracétamol pour une douleur sévère. En outre, seulement 49% des enfants ont été réévalués au bout d'une heure.

        Face à ce constat, des axes d'amélioration du protocole "morphine" ont été proposés comprenant notamment :
        -l'utilisation de formes galéniques plus adaptées aux enfants les plus jeunes (sirop de morphine),
        -l'utilisation d'une échelle d'hétéro évaluation,
        -le développement de la formation initiale et régulière des personnels.

        LES INFIRMIERS, PREMIERS ACTEURS DE LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR

        Aux urgences médicales du CHU de Nantes, la prise en charge de la douleur est régie par des protocoles mis en place en 1994 et actualisés en permanence par un référent médical et un référent soignant. "Tous les protocoles sont mis en ligne sur le site Intranet du service", précise C. Duringer, cadre supérieur de santé aux urgences du CHU de Nantes, dans sa présentation intitulée "Comment pérenniser les protocoles d'antalgiques au niveau des infirmières".

        "L'infirmière d'accueil se doit de repérer dès l'arrivée du patient l'urgence de la prise en charge", indique le CHU de Nantes. L'évaluation de la douleur est effectuée à l'aide d'une échelle numérique utilisée tout au long de la prise en charge dans le service.

        "Les infirmières sont formées à la reconnaissance de la douleur, évaluent son intensité et décident de la priorité de prise en charge immédiate dans une salle de soins, par l'attribution au patient d'un code en fonction de l'urgence de son état", précise le cadre supérieur. "Une formation [dédiée aux nouveaux infirmiers du service] d'une heure par atelier de 10 à 15 personnes est réalisée par le médecin référent douleur. Elle comprend l'utilisation des pompes à morphine et un rappel des protocoles douleur", souligne le CHU.

        Cette prise en charge de la douleur est évaluée annuellement et mensuellement par les cadres et/ou les infirmières, depuis 2 ans. "C'est un outil facile à utiliser car il permet de manière très rapide d'avoir une vue d'ensemble de la prise en charge des patients dans son secteur", affirme l'urgentiste.

        "La reconnaissance médicale de l'expertise infirmière en termes de capacités à évaluer, coder, utiliser des protocoles, permet de lever les réticences des infirmières à l'utilisation de ceux-ci sans validation immédiate du médecin", conclut le CHU de Nantes.
         
         
         
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      • Les alternatives non médicamenteuses de la prise en charge de la douleur

        Par melenig le 14 Septembre 2006 à 23:35

         

        Dans le traitement de la douleur, il faut associer les thérapies médicamenteuses à d'autres non médicamenteuses chaque fois que cela est possible.

        Ainsi, il existe plusieurs alternatives aujourd'hui dont on ne parle pas encore assez souvent, moi en 1er ! J'y avais fait allusion dans mon compte rendu de formation, mais je vais en reparler un peu plus ici. Cependant, il n'existe pas, ou très peu d'études sur les thérapies non-médicamenteuses, et la liste que je propose ci-après n'est pas exhaustive.

        Les différents traitements adjuvants que l'on peut proposer dans la prise en charge de la douleur:<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

        <o:p> </o:p>

        -       La Stimulation thermique (chaud / froid) : mais attention aux risques de brûlures ! De plus, le froid peut entraîner des contractures. Il ne faut jamais mettre du froid sur des rhumatismes ou des douleurs de polyarthrite. N'utilisez pas ces méthodes sur de trop longues durée pour garder une certaine efficacité (froid : pas plus de 30min, chaud : pas plus de 40° et jamais plus de 20min). le soulagement doit être immédiat.<o:p></o:p>

        <o:p> </o:p>

        -        Stimulation électrique : La neurostimulation transcutanée: elle pallie aux coupures des fibres neurologiques (douleurs nociceptives ou neurogènes). <o:p></o:p>

        TENS : Trans-cutané électro neuro stimulation. Fréquence jusqu’à 100 hertz. Efficacité sur la douleur entre 75 et 100 Hz. La prescription se fait pour 15 jours, c’est en vente libre. Contre indications : pacemaker, femmes enceintes, proximité d’un portable, d’un micro-ondes…). On évalue au départ, puis tous les 3 mois. Efficacité de 2 à 4 points sur une EVA<o:p></o:p>

        <o:p> </o:p>

        -       Stimulation mécanique : kinésithérapie, massages, changements de positions…<o:p></o:p>

        <o:p> </o:p>

        -       Physiothérapie : le principe est d’apporter une stimulation sensitive qui passe avant la stimulation douloureuse. Ça n’est qu’un paravent. On  utilise ainsi les algues, la boue, l'antiphlogistine… La Physiothérapie peut être associée à de la neurostimulation, des vibrations… Il n’y a pas de durée dans le temps : ponctuellement, les espacer ou les modifier

         

        -    L'ergothérapie peut participer au traitement de la douleur en améliorant par exemple les installations au lit et au fauteuil, ou en apportant des aides techniques comme les orthèses, les prothèses, etc... De plus, elle peut apporter une composante psychologique non négligeable à la prise en charge par l'adaptation du lieu de vie, l'amélioration des conditions de la vie quotienne, et des activités artisanales, ludiques...

         

        -        Hypnose<o:p></o:p>

        -        Homéopathie <o:p></o:p>

        -        Relaxation, sophrologie

        -     Musicothérapie (méthodes de relaxation)

        -     Balnéothérapie

        -        Magnétiseurs / acupuncture / ostéopathie

        -     aimants anti douleur

        -        Soutien psychologique, relation<o:p></o:p>

        -        Matériel (confort d’installation)<o:p></o:p>

        -        Temps : plus on accorde de temps aux personnes que l'on prend en charge, plus celle-ci est efficace : gestes moins brusques, écoute, ...

         

        -    il est imortant aussi de rappeler que la communication non-verbale tient une place primordiale, en particulier dans la prise en charge de personnes inconscientes ou qui sont dans l'incapacité de s'exprimer. Il faudra ainsi faire attention au ton et au rythme de sa voix, au positionnement corporel du soignant par rapport au soigné, au regard, au toucher, aux odeurs, et aux explications données au patients lors des soins.

         

          


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      • Plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur (2006 - 2010)

        Par melenig le 14 Mai 2006 à 11:29

        le voilà en ligne :

        Plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur (2006 - 2010)

        le plan d’amélioration de la prise en charge de la douleur 2006-2010 repose sur quatre axes :

        • l’amélioration de la prise en charge des personnes les plus vulnérables (enfants, personnes âgées et en fin de vie) ;

        • la formation renforcée des professionnels de santé ;

        • une meilleure utilisation des traitements médicamenteux et des méthodes non pharmacologiques ;

        • la structuration de la filière de soins

        Beaucoup de choses sont encore à faire pour améliorer la prise en charge de la douleur, espérons que ce plan nous y aide !


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      • Le cannabis efficace dans la prise en charge de la douleur

        Par melenig le 12 Mai 2006 à 15:01

         Un article d' egora.fr

        Le cannabis efficace dans la prise en charge de la douleur

        "post-opératoire. A.Holdcroft et coll. Anesthesiology 2006 ; 104 : 1040-1046.
        Dr Gérald KIERZEK
        Le cannabis a des effets antinociceptifs doses dépendants prouvés chez l´animal. L´objectif de cette étude clinique était d´évaluer l´efficacité analgésique post-opératoire de différentes doses d´extrait de plant de cannabis, de rechercher la dose optimale et de mesurer les effets secondaires.
        Les patients recrutés, âges de 18 à 75 ans, donnaient leur consentement avant l´acte chirurgical pour participer à l´étude et étaient formés à l´utilisation d´une PCA. Chaque patient recevait une dose unique de cannabis de 5, 10 ou 15 mg dès que l´analgésie autocontrôlée par le patient était jugée satisfaisante et que le recours à des antalgiques oraux était indiqué. Scores de douleur et effets secondaires (sédation, nausées, vomissements,…) étaient recueillis par les auteurs. Tous les patients (n=11) recevant 5 mg de cannabis ont nécessité d´autres antalgiques. 15 patients sur 30 (50%) ayant reçu 10 mg et 6 sur 24 (25%) ayant reçu 15 mg ont nécessité une analgésie supplémentaire. Dans cette étude d´escalade de doses de cannabis, les groupes 10 et 15 mg ont permis une réduction significative de la demande d´antalgiques et une augmentation du délai de recours à ces antalgiques, avec respectivement 50 et 75% de patients n´ayant nécessité aucun autre traitement antalgique post-opératoire. "


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      • Appel à projets sur la douleur

        Par melenig le 20 Mars 2006 à 14:18

        Vendredi 17 Mars 2006 , egora.fr

        Le Centre National de Ressources de lutte contre la Douleur (CNRD) lance un appel à projet sur « Douleur provoquée par les soins : Prévention et amélioration de la prise en charge ».

        Le CNRD a été créé par le Ministère de la Santé, de la famille et des personnes handicapées dans le cadre du 2ème Plan Douleur 2002-2005 afin de continuer et de pérenniser son engagement dans ce domaine. Une des missions du CNRD est d´aider au développement de la recherche infirmière et des autres professions paramédicales.

        Dans ce cadre, le CNRD lance un appel à projets de recherche clinique relatifs à l´amélioration de la prise en charge de la douleur provoquée par les soins.
        Conditions de présentation d´un projet :
        - Il doit concerner la douleur aiguë (de préférence celle liée aux soins) et la prise en charge médicamenteuse et non médicamenteuse de la douleur : méthodes physiques (massage, chaleur…), jeu, distraction, méthodes psycho-corporelles (relaxation, hypnose…).
        - Il doit avoir une hypothèse de travail claire nécessitant une vérification par une étude (exemples : quel adhésif cutané provoque le moins de douleur lors de son retrait ?, quel est l´intérêt de la relaxation pour les soins douloureux ?).
        - Il doit être réalisable en moins de 2 ans.
        - Il doit impliquer largement au moins un soignant paramédical.
        - Il doit s´intégrer dans un projet d´équipe.

        Les demandes relatives à l´organisation des soins, l´élaboration de protocoles de soins, les audits, etc.… n´entrent pas dans l´appel à projet. Pour ces démarches, veuillez contacter directement le CNRD par téléphone ou par écrit (courrier ou e-mail).

        Propositions du CNRD :
        - Une aide méthodologique à l´élaboration du projet de recherche
        - Une aide logistique pour le recueil des données et leur analyse
        - Une aide pour la communication et la diffusion des résultats
        Le CNRD ne dispose pas de moyens spécifiques pour financer les projets. Cependant, les projets nécessitant une aide financière seront présentés par le CNRD à une Fondation partenaire dont les décisions seront prises indépendamment de celles du CNRD. Les décisions seront communiquées dans la deuxième quinzaine de novembre.
        Date limite de dépôt des dossiers : 15 Septembre 2006
        Renseignements :
        Contacter Madame Pascale Thibault ou le Dr Ricardo Carbajal
        Centre National de Ressources de lutte contre la Douleur. Hôpital Armand Trousseau
        26, av du Dr Arnold Netter. 75571 Paris 12.
        Téléphone (secrétariat) : 01 44 73 54 21
        secretariat.cnrd@trs.aphp.fr
        Pour en savoir plus

         


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