• Mots pour maux : proverbes, dictons, et autres adages relatifs à la douleur

    DEFRENE C : "Proverbes, dictons et autres adages relatifs à la douleur"
    http://www.bdsp.tm.fr/fulltext/show.asp?URL=/rsi/76/68.pdf

    un article très intéressant!


    votre commentaire
  • Douleur : bientôt le troisième Plan

    Après les Plans de lutte contre la douleur 2000-2002, puis 2002-2005, le 3ème Plan gouvernemental est très attendu
    Les recommandations du 3ème Plan de lutte contre la douleur vont être prochainement rendues publiques. D'un coût total estimé à 14 millions d'euros, ce plan vise, en premier lieu, à améliorer la prise en charge de la douleur des personnes les plus vulnérables, en particulier les enfants et les personnes âgées. L'enfant était déjà au centre du plan précédent, mais tout n'est pas résolu. Il s'agit maintenant d'homogénéiser les pratiques, très variables tant en pratique hospitalière qu'en médecine de ville, et de lever les dernières réticences des médecins. Ceux-ci, en effet, ont encore du mal à dépasser l'utilisation des antalgiques de premier niveau et recourent trop peu à ceux de niveau 2 et 3 pour soulager les douleurs aiguës de l'enfant. Un exemple révoltant : la moitié des 1 800 enfants chez qui un cancer est diagnostiqué chaque année souffrent...
    Le plan prévoit également une formation, initiale et continue, plus approfondie des médecins. Un nouveau diplôme universitaire spécialisé dans la douleur et les soins palliatifs devrait ainsi voir le jour. Mais c'est toute la filière des soins de la douleur qui doit se structurer pour gagner en efficacité, notamment en ce qui concerne la prise en charge des douleurs chroniques rebelles. Entre autres projets, le plan vise à décloisonner l'organisation régionale actuelle.

    Panorama du Médecin, 20 février 2006


    votre commentaire
  •  

    La douleur n'est pas normale, même chez les personnes âgées

    "La douleur chez les personnes âgées est tellement fréquente qu'elle est presque considérée comme normale. C'est ainsi que 40% des douleurs ne sont pas soulagées. La prise en charge, malgré de grands progrès, reste insuffisante. La difficulté pour la personne âgée est de l'exprimer, celle de l'entourage est de la détecter et d'en apprécier l'intensité…"

    un article d'e-sante.fr


    votre commentaire
  •  

    Evolution de la prise en charge de la douleur en France 1975-2002

    1975-1980
  • Premières consultations officieuses de la douleur à Montpellier, Strasbourg et Paris
  • Création de l’International Association for the Study of Pain (IASP)

    1976
  • Création de l’Association pour l’Etude de la Douleur par le Pr. Denise Albe-Fessard, première présidente de l’International Association for the Study of Pain (IASP). Elle deviendra la Société Française de la Douleur (SFD), chapitre français de l’IASP

    1986
  • Première publication officielle du Ministère de la Santé traitant de la douleur et des soins palliatifs

    1990
  • Création de la Société Francophone d’Etude de la Douleur (SOFRED) par le club anesthésie-douleur de l'hopital Lariboisière

    1991
  • Rapport de la Direction générale de la santé sur « la douleur chronique et les structures spécialisées dans son traitement » (B.O. No 9113)

    1992
  • L’enseignement de la douleur et des soins palliatifs devient obligatoire dans les écoles d’infirmières
  • Délivrance des premiers diplômes universitaires d’évaluation et de traitement de la douleur
  • Modifications réglementaires des règles de prescription des opioïdes
  • La douleur et les soins palliatifs deviennent des sujets prioritaires de formation médicale continue (FMC)

    1994
  • Publication par le Haut Comité de la Santé Publique d’un rapport qui pose comme objectif de diminuer de moitié la douleur du cancer et post-opératoire en 2000
  • Mise en place d’une commission sénatoriale qui publie, sous la direction de M. Lucien Neuwirth, un rapport intitulé « Prendre en charge de la douleur »
  • Mise à disposition d’un budget de 5 millions de francs (environ 760 000 Euros) pour la prise en charge de la douleur
  • Publication d’une circulaire des directions générales de la santé-direction des hôpitaux sur la prise en charge de la douleur chronique (DGS/DH 94/3 daté du 7 janvier 94)

    1995
  • Modification de la loi hospitalière : inscription réglementaire de l’organisation de la prise en charge de la douleur dans les projets des établissements de santé et des établissements médico-sociaux (Loi No 95-116 du 14 février 95)
  • Publication de la charte du patient hospitalisé qui stipule que «tout établissement doit se doter des moyens propres à prendre en charge la douleur des patients qu’il accueille et intégrer ces moyens dans son projet d’établissement », en application de la loi No 95-116 du 4 février 1995. (DGS/DH 95/22 daté du 6 mai 95)
  • Obligation pour les médecins de soulager les souffrances en toutes circonstances et d’accompagner les mourants selon les articles 37 et 38 du décret No 96 – 1000 du 6 septembre 1995 portant Code de déontologie médicale
  • Mise en place d’une enquête de la DGS sur les structures douleur en France
  • Des questions sur la douleur sont posées pour la première fois à l’Internat de médecine
  • Publication des recommendations de l’Agence nationale (ANDEM devenue ANAES) et de la Fédération Nationale des Centres de Lutte contre le Cancer (FNCLCC)

    1996
  • Mise en place d’une capacité nationale pour la prise en charge de la douleur en remplacement des diplômes inter-universitaires (DIU)
  • Evolution des anciens diplômes universitaires réservés aux médecins vers des diplômes universitaires ouverts aux professionnels de la santé

    1998
  • Lancement du Plan triennal de lutte contre la douleur par le Ministère de la Santé
  • Identification des structures de prise en charge de la douleur chronique rebelle
  • Création des collèges de professionnels de la douleur

    2000
  • Création de la Société d’Etude et de Traitement de la Douleur (SETD), chapitre française de l’IASP, née de la fusion de la SFD et de la SOFRED

    2001
  • Evaluation du programme triennal de lutte contre la douleur par la Société Française de Santé Publique (SFSP)
  • Lancement le 17 décembre 2001 du programme national de lutte contre la douleur (2002-2005) par le Ministère de la Santé

    2002
  • Création d’un diplôme inter-universitaire pour les professionnels de santé
  • Publication de la circulaire DHOS/E2 No266 du 30 avril 2002, relative à la mise en place du programme quadriennal de lutte contre la douleur
  • Publication d’un guide méthodologique pour la mise en place d’un programme de lutte contre la douleur dans les établissements de santé
  • Remplacement du «Carnet douleur » par le «Contrat d’engagement douleur »

 



votre commentaire
  • Prise en charge encore insuffisante de la douleur chronique en europe

    article de zoom sante, des laboratoires sanofi aventis

    Douleur chronique : une prise en charge encore insuffisante en Europe
    08.09.2005
    APM

    PARIS, 5 septembre (APM Santé) - Un cinquième des adultes européens souffrent de douleurs chroniques modérées à sévères, et la plupart d'entre eux ne bénéficient pas d'une prise en charge adéquate, déplorent les auteurs d'une enquête européenne publiée sur le site Internet de l'"European Journal of Pain".

    PARIS, 5 septembre (APM Santé) - Un cinquième des adultes européens souffrent de douleurs chroniques modérées à sévères, et la plupart d'entre eux ne bénéficient pas d'une prise en charge adéquate, déplorent les auteurs d'une enquête européenne publiée sur le site Internet de l'"European Journal of Pain".

    D'autres résultats de cette enquête -conduite par téléphone auprès de 4.839 personnes souffrant de douleurs chroniques (identifiées sur un échantillon total de près de 50.000 personnes) vivant dans quinze pays européens ainsi qu'en Israël- montrent que seul un patient douloureux sur cinquante est pris en charge par un spécialiste de la douleur et qu'un tiers des patients ne suit pas de traitement.

    Au total, 19% des adultes interrogés (9.500 personnes sur 50.000) ont rapporté être confrontés à des douleurs chroniques d'intensité modérée à sévère et affectant significativement leurs activités quotidiennes, sociales et professionnelles, indiquent les chercheurs norvégiens, italiens et britanniques réunis autour de Harald Breivik, du service d'anesthésie de l'hôpital universitaire Rikshospitalet d'Oslo.

    Cette proportion de douloureux chroniques dans la population générale varie de 12% en Espagne à 30% en Norvège. D'après les témoignages des personnes interrogées, le dos représente la localisation la plus fréquente de la douleur et la pathologie le plus souvent citée comme responsable de la douleur est l'arthrite.

    Les entretiens plus poussés auxquels ont répondu quelque 5.000 personnes douloureuses (soit environ 300 par pays) ont permis aux auteurs d'évaluer la répartition entre les douleurs modérées et les douleurs sévères (deux tiers et un tiers des participants, respectivement), ainsi qu'entre les douleurs constantes et les douleurs intermittentes (environ moitié-moitié).

    Ce sondage a également révélé l'ampleur de l'impact de la douleur sur tous les aspects de la vie du patient : 21% ont indiqué avoir reçu un diagnostic de dépression en lien avec leur douleur, 61% ont vu leurs capacités à travailler à l'extérieur du domicile affectées, 19% ont perdu leur travail et 13% ont dû changer de travail à cause de leur douleur.

    Concernant la prise en charge, 40% de ceux souffrant d'une douleur de longue durée ou récurrente (différente de la douleur chronique) ont jugé que leur douleur n'était pas prise en charge correctement, cette proportion de mécontents variant considérablement d'un pays à l'autre (avec un minimum de 27% à 29% pour la Finlande, le Royaume-Uni, l'Irlande et l'Allemagne et un maximum de 54% à 61% pour la Suisse, les Pays-Bas, la Belgique et le Danemark). Ces chiffres reflètent peut-être des différences d'ordre culturel et dans les habitudes de prise en charge de la douleur chronique d'un pays à l'autre, avancent les chercheurs.

    En dépit du fait que 23% des participants ont, à un moment ou à un autre, consulté un spécialiste de la douleur, seuls 2% étaient encore pris en charge par un algologue au moment où ils ont répondu à ce sondage. Pourtant, 60% d'entre eux ont consulté entre 2 et 9 fois leur médecin traitant au sujet de leur douleur au cours des six mois précédant l'enquête. "Cela suggère que les services spécialisés dans la prise en charge de la douleur restent encore difficilement accessibles pour une majorité de douloureux chroniques pour lesquels des soins spécialisés pourraient s'avérer bénéfiques", remarquent les auteurs.

    Sur l'ensemble des participants à ce sondage, les deux tiers suivaient un traitement antalgique sur prescription. Cette prise en charge ne se montre pas pour autant suffisante aux yeux des malades : 28% des personnes douloureuses ayant répondu à cette enquête pensent que leur médecin ne sait pas comment contrôler la douleur et plus de 60% des patients prenant un traitement antalgique sur prescription ont indiqué que leurs médicaments se montraient parfois inadaptés pour les soulager.

    Autre observation confirmée par cette enquête : l'engouement des personnes douloureuses pour les stratégies alternatives. Près des deux tiers des Européens ayant participé à ce sondage indiquent volontiers recourir aux approches non-médicamenteuses : massages (30%), kinésithérapie (21%) ou acupuncture (13%).

    Les données recueillies au cours de ce sondage donnent à penser que la douleur chronique représente "un problème de santé publique majeur en Europe", commentent les chercheurs. D'après eux, "ceci doit être pris plus au sérieux par les professionnels de soins et les décideurs responsables de la définition des politiques de santé et des allocations de ressources"./mr

    (European Journal of pain, édition accélérée en ligne du 10 août 2005)

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique