• Poême 1

    Toi, l'infirmière,
    Je ne te connais pas et pourtant je t'admire,
    Car tu es toujours là, lorsque la vie chavire,
    Ta présence discrète au coeur de l'hôpital
    Fait souvent reculer la douleur et le mal.
    Tu combats la souffrance avec persévérance
    Et l'on voit de tes mains renaître l'espérance.
    Que de sanglots, de cris, que de maux, de soucis
    Au coeur de cet enfer par tes soins adoucis !
    Ton royaume est bâti de râles et de larmes,
    Et dans ce monde froid, tu n'as pour seules armes
    Que la force et l'espoir de ton coeur généreux
    Qui apporte la paix à tous les malheureux
    Tu es la confidente aimée des solitaires,
    De tous ceux que la vie a rendu grabataires
    Tu offres ton sommeil, tu distribue ton temps,
    Tu soignes, tu guéris tout en réconfortant
    Tu es la providence au sourire angélique
    Et dans cet univers indolore, aseptique
    Tu mêles ton parfum aux nuages d'éther
    En ajustant la sonde ou bien le cathéter
    Lorsque la mort, hélas, se montre la plus forte,
    Et que le sang glacé se fige dans l'aorte,
    L'amertume et la rage envahissent ton coeur
    Qui ne supporte pas que le mal soit vainqueur.
    Tu sais que <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Camarade" w:st="on">la Camarade</st1:PersonName>, habite les parages,
    Et qu'elle peut frapper tous les gens, tous les âges
    Et tu pleures parfois quand tombe le rideau
    Sur l'inconnu défunt qui va vers le tombeau
    Pourtant lorsque paraît quand s'éloigne le pire,
    Une lueur de joie, au milieu d'un sourire
    Alors modestement, tu reçois ce cadeau
    Et tu sens beaucoup moins le poids de ton fardeau
    Tu me pardonneras, infirmière anonyme
    Ce "tu" si familier, au détour de la rime
    Mais je te connais bien car je t'ai vu souvent
    Au coeur d'un hôpital, plus sombre qu'un couvent
    Tu n'est pas une star ni même une vedette
    Pour louer ton travail, ni radio, ni gazette
    Mais laisse moi te dire avec mes mots ici
    Ce que je ne puis taire, infirmière, Merci.

    Auteur Anonyme. Message posté sur le forum Infirmiers.com - Août 2003

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

     


  • Commentaires

    1
    visiteur_cathycat
    Samedi 22 Octobre 2005 à 23:17
    je suis etudiante infirmiere et je debute ma 3eme ann? je vais lire regulierement ce blog, je trouve que c'est une tres bonne id?!!
    2
    visiteur_laura
    Lundi 18 Septembre 2006 à 17:10
    mn r? depuis tte petite est de devenir infirmi? j'esp? qu'on m'accordera autant de reconnaissance lorsque j'aurai accompli ce chemin !!!!
    3
    visiteur_isabelle
    Dimanche 20 Mai 2007 à 12:42
    je viens d'?e recue admissible ?'?euve ?ite du concours d'infirmi? et le 29 mai je passe l'oral que j'apr?nde beaucoup j'ai vraiment peur de ne pas ?e ?a hauteur des attentes du jury alors que pour moi il n'y a pas d'autre avenir que de devenir infirmi?.Je ne veux exerc?que ce beau m?er.Je suis en tous cas remplie de toute la vlont?ossible.J'esp? pouvoir dire dans 1mois que je suis admise ?'?le d'infirmi?!
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