• article de zoomsante des laboratoire sanofi aventis

    Lutte contre la douleur : les personnes âgées et les enfants ne doivent plus souffrir en silence
    Le 19/10/2005
    APM
    PARIS, 17 octobre (APM Santé) - La douleur aux âges extrêmes de la vie reste insuffisamment reconnue et traitée, déplorent les associations internationales de lutte contre la douleur à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la douleur, qui ouvre la semaine européenne consacrée cette problématique.

    PARIS, 17 octobre (APM Santé) - La douleur aux âges extrêmes de la vie reste insuffisamment reconnue et traitée, déplorent les associations internationales de lutte contre la douleur à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la douleur, qui ouvre la semaine européenne consacrée cette problématique.

    C'est pourquoi l'International association for the study of pain (IASP) a choisi de consacrer la deuxième Journée mondiale de lutte contre la douleur -le lundi 17 octobre- au thème de la douleur de l'enfant, tandis que sa déclinaison européenne, l'European federation of IASP chapters (EFIC) consacre la semaine européenne de lutte contre la douleur -qui débute le même jour et dure jusqu'au samedi 22 octobre- à la douleur de la personne âgée.

    Ce n'est qu'à partir des années 80 que les scientifiques ont démontré que les nourrissons peuvent ressentir la douleur dès la naissance, y compris s'ils sont prématurés, rappelle la Société française d'étude et de traitement de la douleur (SFETD), chapitre français de l'IASP et de l'EFIC, dans le communiqué de présentation de ces deux manifestations.

    "La douleur non traitée ressentie précocement dans la vie peut avoir des effets profonds et durables sur le développement physique et social de l'enfant et entraîner des modifications permanentes dans son système nerveux. La demande des parents pour que la douleur de leur enfant soit prise en compte est de plus en plus pressante", rapelle la SFETD, qui déplore qu'en dépit de l'existence de moyens de prévention et de traitement, la douleur de l'enfant et de la personne âgée reste insuffisamment prise en charge.

    La cinquième édition de la semaine européenne contre la douleur, qui se tient du 17 au 22 octobre 2005 et s'ouvre donc avec la Journée mondiale de la douleur, sera quant à elle consacrée au thème de la douleur de la personne âgée.

    D'après les enquêtes, de 25% à 50% des personnes âgées vivant à domicile et de 45 à 80% de celles résidant en institutions souffriraient de douleurs chroniques, rappelle l'EFIC dans le dossier de presse de présentation de cette manifestation. En cause : l'arthrose, les neuropathies post-herpétiques ou diabétiques, les douleurs liées aux cancers, les douleurs musculosquelettiques, ou encore la fibromyalgie. Autant de maux qui affectent la qualité de vie des seniors et peuvent se traduire par une dépression, des troubles du sommeil ou de l'appétit, des troubles cognitifs ou une limitation des activités quotidiennes, explique l'EFIC.

    Parmi les raisons pouvant expliquer le fait que la douleur des seniors reste insuffisamment prise en charge, l'association européenne de lutte contre la douleur relève notamment que généralement, dans cette population, plusieurs de ces maux vont souvent de pair, et le fait qu'ils se présentent de façon atypique les rend plus difficiles à identifier, ce qui complexifie d'autant leur évaluation et leur prise en charge.

    Par ailleurs, la douleur des personnes âgées reste trop souvent acceptée et considérée comme une manifestation inéluctable du vieillissement. De fait, "on observe un fossé entre ce qui peut être fait et ce qui a été fait" dans ce domaine, déplore le Pr Serdar Erdine, président de l'EFIC et directeur du département d'algologie de la faculté de médecine de l'université d'Istanbul, en Turquie, dans le communiqué diffusé par cette association.

    UNE CAMPAGNE DE SENSIBILISATION D'UN AN

    Fortes de ce constat, les deux organisations de lutte contre la douleur ont décidé de lancer une campagne d'un an visant à faire prendre conscience de l'importance d'améliorer le diagnostic et la prise en charge de la douleur aux âges extrêmes de la vie, explique la SFETD dans son communiqué.

    Pendant cette période, l'EFIC va collecter des informations sur les différents problèmes posés par la prise en charge de la douleur des seniors. Les responsables de cette organisation européenne de lutte contre la douleur travaillent actuellement à la conception d'un questionnaire destiné à analyser le ressenti des patients européens sur la douleur et sa prise en charge, annonce l'EFIC dans son communiqué de presse. Les informations recueillies par ce biais devraient ensuite être rendues publiques périodiquement, au fur et à mesure de l'obtention de nouveaux résultats.

    L'EFIC projette également de diffuser largement -notamment par l'intermédiaire des médias ou de documents diffusés avec le soutien des laboratoires pharmaceutiques- des messages d'information destinés à la fois au grand public, aux patients douloureux, aux décideurs, mais aussi aux médecins et à l'ensemble des professionnels de santé.

    D'après la SFETD, dont les ambitions rejoignent celles de l'EFIC, il est souhaitable de mettre en place une formation spécifique des professionnels de santé de façon à ce qu'ils soient aptes à prendre en charge de façon optimale de la douleur de l'enfant et de la personne âgée.

    Des avancées sont également nécessaires dans le domaine de la recherche, d'une part pour mieux comprendre et reconnaître ces maux par des enquêtes épidémiologiques et d'autres part pour développer des traitements plus adaptés aux spécificités de ces deux tranches d'âge et pour favoriser un recours plus fréquent aux traitements non pharmacologiques.

    La société savante française est déjà impliquée dans deux projets liés à ces deux thèmes qui devraient voir le jour prochainement, d'après les indications du communiqué. Ainsi, elle va notamment participer -avec la Direction générale de la santé (DGS), la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (DHOS) et la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG)- à la conception d'une campagne de sensibilisation au repérage et à l'évaluation de la douleur de la personne âgée à l'hôpital. Concernant la douleur de l'enfant, elle a collaboré avec la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (FNCLCC) à la mise à jour des Standards, Options et Recommandations (SOR) sur les douleurs provoquées par les actes de soins (ponctions sanguines, lombaires ou osseuses)./mr


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  • Voilà une liste de site internet que j'ai pu trouver sur le thème de la douleur (en plus de ceux qui sont en liens dans mon autre site perso...cf la rubrique liens), il y en a beaucoup je vous l'accorde, mais c'est à chacun de se faire sa propre idée !...

    vous pouvez aussi aller voir mon autre site qui regroupe pleins de liens divers, y compris sur la douleur :

    http://infimiere.spaces.live.com/


    kit de formation douleur proposé par le site upsa : kit formation douleur ou kit formation douleur pdf



    dossier douleur du site fondation recherche médicale : http://www.frm.org/informez/info_ressources_dossiers_article_sommaire.php?id=12&type=10&listedossier=12


    groupe douleur valencienne http://asso.nordnet.fr/valenciennes-douleur/


    les médicaments de la douleur http://www.med.univ-rennes1.fr/etud/pharmaco/medicaments_de_la_douleur.htm


    lutte contre la douleur à  l'aphp http://interclud.ap-hp.fr/


    asso ensemble contre la douleur : http://www.againstpain.org/fr/


    réseau douleur de l'ouest http://www.reseaudouleurouest.com/


    l'enfant et la douleur http://www.tiboo.com/contenu/sante/douleu00.htm


    pec de la douleur de l'enfant http://www.enfant-do.net/


    sanofi aventis zoom santé http://www.zoomsante.com/homepage/cover/0,,SFR,00.html


    info douleur http://www.infodouleur.ch/web/fr/index.html


    distinction douleur physique / douleur morale http://leportique.revues.org/document464.html


    http://www.bium.univ-paris5.fr/thema/dos08/dossbas.htm


    liens http://www.geocities.com/bpradines/somdouleur.html


    nantes sud douleurs : http://nantesdouleur.over-blog.com/


    Ci après les sites proposés par la Banque de données de Santé Publique:

     

    Pédiadol
    http://www.pediadol.org


    Douleur (site spécialisé), Enfance (site spécialisé), Pratiques et recommandations professionnelles


    Le site Pédiadol est produit par l'Association pour la diffusion des Traitements de la Douleur de l'Enfant (ATDE) dont le siège social se trouve à l'hôpital d'enfants Armand Trousseau à... Fiche complète »»»


    Enfant Do : prise en charge de la douleur chez l'enfant.
    http://www.enfant-do.net


    Douleur (site spécialisé), Enfance (site spécialisé), Médicament


    L'objectif du réseau Enfant-do est d'améliorer la prise en charge de toutes les formes de douleur des enfants dans la région Midi-Pyrénées. Dans ce but, ce site apporte des informations sur... Fiche complète »»»


    Institut UPSA de la Douleur  Nouveau ! Site introduit le 31/03/2006
    http://www.institut-upsa-douleur.org


    Douleur (site spécialisé)


    Doloplus. Echelle d'évaluation comportementale de la douleur chez la personne âgée présentant des troubles de la communication verbale
    http://www.doloplus.com


    Douleur (site spécialisé), Soins palliatifs / Accompagnement, Vieillissement


    Centre National de Ressources de lutte contre la Douleur (CNRD)
    http://www.cnrd.fr


    Douleur (site spécialisé), Droit de la santé, Enfance, Hygiène hospitalière / Infections nosocomiales, Pratiques et recommandations professionnelles, Professions de santé : métier / formation / statut, Soins palliatifs / Accompagnement


    International Association for the Study of Pain (IASP®))
    http://www.iasp-pain.org


    Douleur (site spécialisé), Pratiques et recommandations professionnelles


    Société Suisse pour l'étude de la douleur
    http://www.pain.ch


    Douleur (site spécialisé)


    Société d'Etude et de Traitement de la Douleur. (S.E.T.D.)
    http://www.setd-douleur.org


    Douleur (site spécialisé)


    Dolor. Le traitement de la douleur au quotidien
    http://www.dolor.ch


    Douleur (site spécialisé)


    Association internationale Ensemble contre la douleur
    http://www.againstpain.org


    Cancers, Douleur (site spécialisé), Etablissements de santé


    Pediatric Pain (Dalhousie University)
    http://is.dal.ca/~pedpain


    Douleur (site spécialisé), Enfance

     


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  • trouvé sur le site http://asso.nordnet.fr/valenciennes-douleur/

    Angoisse douleur de l'esprit


    Docteur Philippe Granato


     

    ANGOISSE douleur de l'esprit
     

    L'angoisse est à l'esprit ce que la douleur est au corps. L'angoisse peut se définir comme "un sentiment pénible d'attente", une peur sans objet (Janet)", ou "comme le sentiment d'un danger imprécis et mal définissable (Guyotat)". Elle possède une fonction d'alarme. Autrement dit, l'angoisse est la peur d'un événement à venir dont on ignore la nature. Les limites entre une angoisse normale et pathologique sont floues. L'angoisse "normale" élève le niveau de vigilance, stimule l'activité psychique en facilitant l'attention. L'angoisse devient pathologique lorsque ses manifestations physiques sont source de souffrance pour le sujet. Dans ce cas, l'angoisse s'associe à des manifestations physiques telles le tremblement, la difficulté à respirer, les palpitations, les douleurs thoraciques, l'augmentation du rythme cardiaque, l'augmentation de la tension artérielle etc...

    Il est difficile d'affirmer qu'une douleur somatique est spécifique de la souffrance d'un organe donné. Le plus souvent, la douleur d'une région est évocatrice de la souffrance d'un organe. Ainsi, il n'est pas aisé de rattacher une douleur abdominale à l'atteinte spécifique du foie, de l'appendice ou d'un autre organe. Il en est de même en psychiatrie. L'angoisse est évocatrice de la souffrance de l'appareil psychique. Néanmoins, certaines caractéristiques orientent le psychiatre. La cause de cette souffrance peut être réactionnelle à un événement de vie, extérieure à l'individu et donc compréhensible (deuil, séparation, maladie, etc...). Le sujet a conscience de sa douleur psychique qu'il parvient à verbaliser. Néanmoins, dans certaines situations le dysfonctionnement croissant de l'appareil psychique conduit à une angoisse Si importante que l'inter locuteur en est troublé et lui-même angoissé. L'exacerbation de l'angoisse finit par aboutir à la non-perception de cette dernière et de la réalité extérieure. Dans cette situation, le disfonctionnement psychiatrique est imprévisible et difficilement associé à un événement extérieur. L'évaluation de l'angoisse prend en compte :

    .la durée d'évolution,

    .l'intensité de son expression

    .l'existence ou non d'un événement de vie qui est à l'origine de l'angoisse

    .le retentissement dans la vie sociale et professionnelle du sujet

    .les répercussions sur la vie des proches

    L'angoisse peut s'installer insidieusement sans cause évidente et envahir l'ensemble des situations au quotidien. Le sujet se recroqueville dans son domicile à l'abri du monde extérieur. L'angoisse, vaporeuse, peut se cristalliser sur des objets ou des situations précises. Dans ces cas, elle prend le nom de phobies : peur de traverser un pont, peur des grands espaces, peur de parler en public, etc... A contra no, l'angoisse peut toucher un sujet sain de façon brutale et inattendue. Elle prend le nom d'attaque de panique. Ce type de manifestations peut se reproduire de façon imprévisible conduisant à la peur d'avoir peur.

    L'intensité permet d'affiner la description de la douleur physique. Ainsi, chacun de nous est compatissant face à une douleur migraineuse autant il se retrouve directement impliqué, interpellé et dans un sentiment d'impuissance et de souffrance personnelle face à un sujet conscient et craint sa douleur physique. Sa douleur nous atteint, nous fait mal, nous souffrons aussi. Parallèlement, la douleur psychique peut atteindre une intensité qui est à la fois sidérante pour le sujet mais aussi déstabilisante pour les personnes qui vivent avec lui ou qui ont la charge du soin. Ce type de situation est souvent le résultat de l'évolution d'une situation non prise en charge suffisamment têt. L'intensité de cette angoisse est en rapport avec des modifications graves de l'appareil psychique avec une perturbation :

    .de la vision de soi-même, d'autrui et des événements

    .de l'affectivité dans son intensité, sa labilité et de l'adéquation de la réponse émotionnelle

    .du fonctionnement interpersonnel

    .du contrôle des pulsions

    Cette description n'est pas exhaustive, l'angoisse est omniprésente en psychiatrie. Cependant, la dépression grave exprime une angoisse originale. En effet, le sentiment de culpabilité, le manque d'estime de soi, et la conviction désespérée d'un désastre personnel, imminent et irrésistible à type de châtiment expriment une douleur morale.

    L'angoisse peut prendre des masques somatiques en fonction de la personnalité du sujet. Dans ces cas, il s'agit de manifestations fonctionnelles de l'angoisse ou de maladies psychosomatiques (ulcères de stress, certains asthmes, etc...). Dans ce cas, il s'agit d'une expression organique de l'angoisse. L'appareil psychique exprime sa souffrance au travers du corps. Inversement une douleur corporelle conduit à une souffrance de l'appareil psychique

    La douleur psychique est le témoin d'une souffrance qu'il importe de ne pas banaliser. Il s'agit d'un signe précoce. Sa prise en considération doit conduire à une consultation spécialisée afin d'en connaître l'origine et de la traiter précocement.

     


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    ~ "L'étude de la douleur conduit à une médecine humaine en tous ses gestes " René LERICHE 1944

    ~ "  La santé est un état complet de bien être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité " Organisation Mondiale de la Santé

    ~ La douleur n'est pas un symptôme comme un autre. S'y intéresser, c'est s'ouvrir à toute la vie du malade : qui est-il ?, que pense-t-il de sa maladie ?, que craint-il ?, qu'attend-t-il ?

    ~ " La lutte contre la douleur est une usure...Consentir à la souffrance est une sorte de suicide lent...Et il n'y a qu'une douleur qu'il soit facile de supporter, c'est la douleur des autres. " René LERICHE

    ~ " Personne ne sait combien de temps peut durer une seconde de souffrance. Elle peut durer un purgatoire ou toute l'éternité. " Grahan GREEN (La puissance et la Gloire)

    ~ " Chacun peut maîtriser une souffrance excepté celui qui la sent. On n'a jamais vu un philosophe qui endurait patiemment le mal aux dents. " SHAKESPEARE (Othello)

    ~ " La douleur qui persiste au delà de sa fonction de système d'alarme d'une lésion tissulaire est certes un défi pour la victime, la société et la médecine, mais ne doit plus être considérée comme une fatalité. " Y. LAZORTHES (Les douleurs rebelles).

    ~ " Toute douleur qui n'aide personne est absurde." André MALRAUX (La Condition humaine ).

    ~ " La douleur ne protège pas l'homme.Elle le diminue." René LERICHE

    ~ " La douleur chronique détruit l'individu physiquement, psychologiquement et socialement." Sterbach

     


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    Soignants et douleur


      Docteurs Philippe Granato, Simon Frangie


     

    SOIGNANTS ET DOULEUR

    Faire le point

    "Il a mal. Il a encore mal"

    "C'est toujours pareil, il a mal"

    Ces mots suffisent-ils ?

    Non. Soyons des professionnels

    Monsieur C. a des douleurs dans la jambe droite empêchant toute mobilisation, il dit : "j'ai la jambe comme un chiffon mou, j'ai l'impression qu'une grosse pince me brise la cuisse et je ressens des décharges électriques tout le long du mollet".

    Entre 0 et 10, il situe sa douleur à 8 au repos, 10 à la mobilisation.

    L'antalgique que nous lui donnons toutes les 6 heures ne le soulage que 2 heures. Il a mal dormi, perd l'appétit. Ce matin, il est agressif, ne veut pas discuter, son visage est crispé, il n'a pas le moral.

    Et voilà, c'est simple :

    .localisation

    .description réalisée par la personne qui souffre et qui aide à reconnaître le type de douleur (ici désafférentiation et excès de nociception)

    .intensité

    .temps d'efficacité du traitement

    .répercussions de la douleur sur sa qualité de vie

    sont autant d'éléments qui vont permettre au médecin d'adapter un traitement et d'en évaluer l'efficacité.

    Mais encore en tant que soignants, avons- nous fait attention :

    .aux gestes quotidiens
    .à l'installation confortable

    . à l'environnement calme
    .aux soins personnalisés ?

    Soulager oui mais encore
    Il ne faut pas oublier que la relation privilégiée, appelée relation d'aide, a des vertus thérapeutiques pour une personne qui a mal :
    .l'aborder avec une attitude tranquille, disponible, lui laisser le temps de parler va lui permettre d'exprimer ce qu'elle ressent
    .l'inviter à parler en lui montrant notre disponibilité à l'écouter par un regard, un signe, une parole "je viens parler avec vous
    ."Comment vous sentez-vous ?" cette question simple ouvre la porte au dialogue
    .reformuler ses propos va lui renvoyer que nous le croyons, que nous percevons ses ressentis douloureux

    Cela permet à la personne de se sentir écoutée~ Elle est en confiance et peut exprimer librement ce qu'elle ressent cela la libère.

    C'est l'ensemble de cette démarche qui permettra de prendre en compte et de répondre aux besoins du patient.
     

    Petit exercice
    Et voilà, inversons les rôles.

    Isolez-vous 5 minutes

    C'est vous la personne soignée, vous êtes très mal, vous voyez le personnel courir.

    N'en pouvant plus vous interpellez un soignant:

    "je souffre et personne ne me dit rien"

  • Qu'aimeriez-vous entendre comme réponse ?

    Le groupe

    Kinésithérapeutes, infirmiers, puéricultrices, nous nous efforçons de promouvoir le rôle des soignants dans la prise en charge de la douleur.

    Projet en cours

    Une enquête auprès de 750 à 800 personnes soignées pour mettre en évidence les maux provoqués par nos soins quotidiens, savoir ce qu'elles en pensent.

    Vous êtes venus nombreux à la journée "douleur". Votre présence, vos questions, vos remarques vont nous permettre de repenser nos gestes de tous les jours.


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